Bonjour, je m’appelle Fabrice Le Coq, je photographie le flou et ce qui glisse entre les choses.
Mes images parlent de solitude, de mémoire, d’instants suspendus.
Elles murmurent plus qu’elles ne racontent.
Elles cherchent le mystère dans les pliures du quotidien.
Un reflet, une silhouette, un souffle oublié.
Le flou n’est pas une erreur, c’est une forme d’attention.
Je cherche la vérité dans les replis du réel, pas dans sa surface.
Un regard fuyant, une lumière fragile, un mur qui se souvient.
J’aime la mélancolie douce, celle qui accompagne sans peser.
Ce que je photographie n’est jamais tout à fait là, ni tout à fait loin.
C’est une tentative de retenir ce qui déjà s’échappe.
Je marche à la frontière des choses, là où la lumière hésite.
J’aime ce qui tremble, ce qui échappe, ce qui ne se montre qu’une fois.
Je crois que chaque lieu, chaque visage garde une part de secret.
Le flou n’efface pas, il révèle autrement.
Je cherche moins à figer le réel qu’à en capter l’écho.
Dans mes photographies, le flou devient un langage — celui de l’intime, de la mémoire, de ce qui nous traverse sans toujours se dire.
Chaque image est une invitation à ralentir, à sentir plutôt qu’à comprendre.
À habiter l’entre-deux, ce moment fragile où la réalité se trouble et devient sensation.
L’imprécision de mon univers visuel révèle une autre forme de netteté : celle des émotions silencieuses.
Il y a de la beauté dans ce qu’on ne peut pas tout à fait nommer.
Je vous invite à regarder doucement, comme on écoute une confidence.
Bienvenue dans cet entre-deux, où tout peut être encore rêvé.
